J'ai pas vu alors je te donne l'avis des autres !!!
L'avis de la presse
--------------------------------------------------------------------------------
TéléCinéObs - Bernard Achour
Florent Siri prouve ici qu'on peut être un Français à Hollywood sans rien renier de sa personnalité. Témoin cette histoire (...) qui confirme aussi bien l'obsession du jeune réalisateur pour les huis clos (...) que son goût pour un cinéma volontiers lyrique, rageur et parfois cruel. Chapeau !
Mad Movies - Stéphane Moïssakis
Se souciant avant tout de son public, Siri livre ici un film à la générosité indéniable. [...] Otage repose avant tout sur les épaules d'un Bruce Willis magistral livrant une performance rare. Le réalisateur se permet ainsi d'aller plus loin (...), créant un crescendo hallucinant qui emmène le spectateur aux frontières du fantastique dans son final apocalyptique.
aVoir-aLire.com - Romain Le Vern
Otage est en réalité une bonne surprise bien bourrine et efficace (...). Avec son script qui pourrait tenir sur un confetti, avec ses personnages plus stéréotypés tu meurs et ses situations déraisonnablement invraisemblables, Siri s'en sort indemne en ne cherchant qu'à carburer au premier degré, en peaufinant sa mise en scène rien que pour le plaisir des mirettes et surtout en dirigeant ses acteurs comme personne. [...] Otage a juste la sympathique intention de faire passer un excellent moment au spectateur.
Paris Match - Christine Haas
A travers le parcours chaotique d'un héros assailli de doutes et en quête de rédemption, l'acteur distille sa dose d'émotion. Chaque personnage, dense et ambigu, apporte d'ailleurs sa dimension psychologique à une intrigue tendue. Et Florent Siri (...) dépoussière le thriller. Son film n'est pas inoubliable mais révèle un esprit inventif.
Score - Miguelito
Si le scénario est sérieusement abusé par moments, multipliant les rebondissements jusqu'à la gueule de bois, c'est du côté de la réalisation qu'il faut chercher le plaisir : mise en scène impeccable, personnages surprenants, effets de surprise efficaces. Bruce Willis is, définitivement, back. [...] Toujours charismatique, toujours cool et toujours gagnant.
Brazil - Benoît Cousin
(...) rien ne manque à la recette éprouvée du blockbuster pour action-star plein de testostérone. Sauf qu'ici, ça marche. L'originalité est certes en option, mais la qualité, l'efficacité et le réalisme sont là. Bon, on n'échappe pas à des facilités de script ni à des symboles lourdingues (...). Le film fonctionne pourtant grâce à (...) Bruce Willis (...), et grâce à une mise en scène carrée qui sait tirer toutes les ressources d'un scénario assez passe-partout.
Ciné Live - Arnold
Surprise : en lieu et place d'un produit à la gonflette, Otage se révèle être un vrai film avec du suspense dedans. Il y a bien des scènes de pétarades mais le film offre la part belle aux personnages. (...) une mise en scène inventive et générant quelques scènes d'une beauté vénéneuse. Un Otage tendu, noir (...). Une cure de jouvence pour Bruce Willis.
Le Monde - Jean-François Rauger
Passé le moment où l'on s'amuse un peu des défis à relever, on s'ennuie ferme devant la stupidité d'enjeux psychologiques et humains auxquels personne ne semble croire. Le traitement emphatique de certains moments frise souvent le ridicule. Seule une certaine brutalité fait furtivement échapper le film au formatage industriel.
MCinéma.com - Jean Christophe Derrien
Mais OTAGE est moins spectaculaire, il est plus basé sur les personnages. Problème, ces derniers sont de vrais clichés. On pense souvent à 24 HEURES CHRONO pour les thèmes abordés et les rebondissements de situations [...]. Néanmoins, Siri sait ce qu'il fait et nous donne du spectacle pour aficionados. Honnête.
Rolling Stone - Grégory Alexandre
Pas de bol, le scénario se limite à un croisement bas de gamme entre Négociateur (...) et "24 heures chrono". Rien de nouveau dans les fracas pyrotechniques (...). Mais Siri a du métier et surtout la révérence au film de genre fichée dans son code génétique : s'il en fait parfois trop, Otage est un catalogue assez complet de son bestiaire perso (...) digne, donc, d'une bonne carte de visite.
Première - Sophie Grassin
Florent Siri (...) maîtrise sa mise en scène - le problème chez lui provenant comme toujours du fond plutôt que de la forme - et Bruce Willis joue Piège de cristal à l'envers (...). Si l'on isole les séquences prêtant à rire (...), Otage se regarde et passe. Sans laisser aucune trace.
Le Point - François-Guillaume Lorrain
Bruce Willis, censé à lui seul redonner de la bourre à une trame élimée : la prise d'otages. Concept usé jusqu'à la corde qu'il s'agit de décliner à l'infini. [...] Le plus ennuyeux, c'est que le jeune réalisateur français est lui aussi otage : otage des conventions du film d'action hollywoodien. (...) Siri est donc allé voir là-bas s'il y était. Mais il a trouvé Bruce Willis. Dont on attend pendant 90 minutes qu'il intervienne. Histoire juste d'en finir.
Ouest France - La rédaction
Florent Siri ne parvient [pas] à sortir des autoroutes hyperbalisées qui le cantonnent dans une fonction de simple exécutant (...). Du spectacle, du suspense, de l'imprévu, du rebondissement, le contrat est rempli pour seulement assurer le fonctionnement de ce type de cinéma. Même qu'il aurait tendance à en rajouter dans le registre emphatique avec bande-son tonitruante, images complaisamment ralenties et séquences abondamment sanguinolentes.
L'Humanité - Vincent Ostria
Florent Siri (...) a dû se plier aux sempiternels schémas héroïques de l'acteur-producteur. Sur le plan formel c'est chargé, comme si le réalisateur (...) avait voulu bluffer son boss : maison ultramoderne explosée par le feu, inondée, cernée par police, et hélicos ; le tout éclairé en clairs-obscurs mordorés. Et pour corser le tout, une intrigue parallèle avec d'autres otages aux mains de la Mafia. Siri a gagné son ticket pour Hollywood. Et alors ?
Le Figaroscope - Brigitte Baudin
Action, coups de feu, bagarres... Bruce Willis se démène comme un beau diable. Peine perdue. On ne croit pas à son personnage un peu trop larmoyant et sans épaisseur psychologique. L'intrigue est filandreuse et vire à la fin au gore. Ridicule !
Télérama - Louis Guichard
Encore un film hollywoodien réalisé par un Français (...). Mais celui-ci passe l'envie d'examiner la tendance, tant il n'est justement " que " hollywoodien, au sens le plus banalisant de l'adjectif. Un ridicule empilement de prises d'otages tient lieu de " concept ". C'est Bruce Willis qui a choisi Florent Siri (...) mais pour lui donner quoi ? Un regard vide comme jamais il ne l'eut, et les grosses larmes toc (...).
Zurban - Yasmine Youssi
Qu'on se rassure, Bruce retient difficilement ses larmes mais se démène néanmoins comme un diable pour sauver tout ce beau monde. Reste une question métaphysique : pourquoi donc Bruce s'abîme-t-il dans des films d'action débiles, complaisamment violents, dont on masque la vacuité du scénario à grand renfort d'explosions ?
France Soir - Richard Gianorio
Otage, superproduction passe-partout aux rouages mécaniques (...).
Les Inrockuptibles - Vincent Ostria
Encore un cinéaste français à Hollywood. Pour quoi faire ? Pour conforter Bruce Willis dans ses propres clichés. Une vraie soupe, avec tous les clichés de la recette Bruce Willis : testostérone, crâne rasé, pyrotechnie, violence et superhéroïsme. Du cinéma de coloriage où il n'y a qu'à remplir des cases prédessinées.
L'Express - Christophe Carrière
Deux prises d'otage pour le prix d'une, avec Bruce Willis en négociateur déchiré entre un trauma et un dilemme. Il grimace, pleure, mais rien n'y fait: le scénario est stupide et ennuyeux